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• 1952; de l'angl. to flop « se laisser tomber »1 ♦ Bruit de chute (notamment de choses molles, pâteuses) ou bruit analogue. ⇒ floc. Faire flop : tomber.2 ♦ N. m. (Argot du spectacle) Échec. ⇒ bide, four. Auteur qui fait un flop au théâtre. Le film fit un flop retentissant.floponomat. (Anglicisme) Onomatopée imitant le bruit de la chute d'un corps mou.flop [flɔp] onomat. et n. m.ÉTYM. 1952, in Höfler; de l'angl. to flop « se laisser tomber », d'où « échec », aux États-Unis, v. 1850.❖♦ Anglicisme.1 Onomat. Bruit de chute (notamment pour les choses molles), de coup. ⇒ 1. Floc. || Faire flop : tomber ou produire un son mat ou humide.0 À la terrasse du café, des couples pratiquaient le bouche-à-bouche, et la salive dégoulinait le long de leurs mentons amoureux (…) Vint la minute de séparation; l'ératépiste (employé de la R. A. T. P.) commença lentement les travaux de décollement et, lorsqu'il fut parvenu à ses fins, cela fit flop. Il s'essuya du revers de la main et dit : — Faut que je me tire.R. Queneau, les Fleurs bleues, p. 48.➪ tableau Principales interjections.2 N. m. (Argot du spectacle). Échec. ⇒ Bide, four. || Ce film est un flop. || Faire un flop : subir un échec. || Cet auteur a fait un flop au théâtre. — Par ext. Échouer, tourner court. || « Le rêve ne prend pas, il fait flop comme une mayonnaise qui rate » (le Nouvel Obs., 9 juin 1973). || « Et puis, j'ai fait un flop au théâtre, avec “l'Homme traqué”, adapté d'un livre de Carco (mon éditeur) m'a dit : “Ce flop, ce n'est rien…” » (Frédéric Dard, in l'Express, 7 août 1972, p. 66).
Encyclopédie Universelle. 2012.